Biographie
DANIÈLE ARPAJOU - BIOGRAPHIE
Danièle Arpajou (Daniela-Djamila) a commencé ses études musicales à 5 ans ½. Rapidement, elle démontra des dons exceptionnels, et à 11 ans, elle jouait déjà avec orchestre sous la baguette de Feu René BERTHELOT alors Directeur du Conservatoire de la ville d'Orléans/France le 1er Concerto en ré mineur de BACH, le 1er Concerto en mi mineur de CHOPIN, et le 4e Concerto de BEETHOVEN…
À 12 ans ½, fait assez rare pour un tel âge, elle remporta le 1er Prix (actuellement Médaille d'Or), 1ère nommée du Conservatoire d'Orléans avec les Études Symphoniques de SCHUMANN, et l'année suivante à 13 ans ½ le 1er "Prix d'Excellence", 1ère nommée. Pour l'occasion, elle interprèta le 1er Concerto de LISZT et les critiques de l'époque écrivaient : "l'extraordinaire abattage de cette jeune artiste fit une profonde impression sur le public". Les officiels de la Ville lui décernèrent un 1er Prix d'Honneur mérité.
Cependant, pour des raisons personnelles, elle s'arrêta soudain, préfèrant continuer ses études au Lycée et plus tard prépara des certificats de Mathématiques à l'Université de Londres. Notons qu'à 16 ½, elle réussit, alors la plus jeune de France, ses Brevets de Pilote-Aviateur.
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Mais un jour, subitement, notre artiste réalisa qu'elle ne pouvait plus vivre sans la musique, de telle sorte qu'elle réapparut sur la scène musicale et fut reçue en même temps à l'École Normale Supérieure de Musique de Paris ET au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. Ainsi, en un an, elle s'octroya le 1er Prix 1ère nommée "avec distinction" à Bruxelles (dans la classe de Nicole HENRIOT-SCHWEITZER), ET à Paris, la Licence d'Enseignement, 1ère nommée, à l'Unanimité & avec les Félicitations du jury (dans la classe de Germaine MOUNIER). Aussi, le Directeur de l'époque Pierre-PETIT, lui offrit, sans concours, la 'Bourse Roussel' qui lui permit de terminer ses études pianistiques : et un an plus tard, elle obtint donc, toujours à l'Unanimité, la prestigieuse Licence de Concert. Il faut savoir que les deux Licences que Danièle Arpajou obtint représentaient les deux concours les plus importants de cet Établissement musical de renommée internationale.
Arpajou démarra donc les Concours Internationaux, gagnant plusieurs Prix ainsi que des tournées de concerts qui lui permirent de se produire dans 52 pays, dont le continent américain, de l'Alaska à la Terre de Feu (Ushuaïa) ; depuis, elle se rend souvent sur le continent Sud-Américain qu'elle affectionne particulièrement ainsi, bien sûr, qu'aux U.S.A. où elle est très appréciée et où elle fut l'interprète des Variations Symphoniques de César-FRANCK ainsi que du 2e Concerto de SAINT-SAËNS et du 1er Concerto de BRAHMS qu'elle adore et dans lesquel elle fut ovationnée.
Tandis que BACH représente son compositeur favori, son large répertoire s'étend du 17e siècle au 20e et son premier disque chez Townhall Records (USA) lui permit de faire découvrir la magnifique Sonate en Fa# mineur de George-ÉNESCO, ce, en PREMIÈRE MONDIALE (à l'époque, car maintenant existe presque une demi-douzaine d'enregistrements), ainsi que les "Estampes" de DEBUSSY et le 6e Nocturne de FAURÉ dans un style élégant et raffiné peu commun.
Il est intéressant de relever la critique qui remarque le sens profond, la grande sensibilité et la délicate poésie de notre artiste qui divulgue à ses auditeurs des interprétations personnelles très profondes, sans manière et avec très peu de pédales, respectant la caractéristique de chaque compositeur représenté. L'auditeur part, enrichi et heureux de ce qu'il a entendu…
En dehors des concerts, Danièle Arpajou enseigne avec dévouement dans un Conservatoire de l'Ile de France et offre des 'classes de maître'. Elle vient de terminer un disque compact ne révélant que des œuvres françaises du XVIIe à nos jours : LULLY, RAMEAU, FAURÉ, GODARD, SATIE, MILHAUD, Jehan-ALAIN et MESSIAEN. Un deuxième CD est prévu avec des œuvres de BACH, PROKOFIEFF, MATICIC-BATIEL et CHOPIN…
Jouer, interprèter, représente le 'bonheur' de Danièle Arpajou qui par ailleurs a la passion des voyages et de l'enrichissement qu'ils offrent. Souhaitons cependant que nous puissions l'entendre un peu plus souvent sous nos cieux français.